Shark

 


 

Donsol, Philippines, juin 2011

 

Le requin le plus rare du monde !

 

Une nouvelle étonnante me parvient alors même que je suis en vol pour Donsol, l’une des capitales mondiales des requins-baleines : un requin grande gueule (Megachasma pelagios) a été découvert au Mexique, le 52ème seulement depuis la première observation de cet animal mystérieux en 1976 à Hawai.

 

 

Il y a deux ans, le n° 42 avait été pris à 200 mètres de profondeur dans les filets de pêcheurs et ramené à Donsol. Mesurant plus de 4 mètres pour 500 kg, il n’avait pas survécu à ses blessures et avait été mangé en « kinuout », une recette locale à la noix de coco, très souvent malheureusement à base de raie manta. Pour ce qui aura sans doute été l’un des repas les plus rares du monde, ce spécimen fut perdu pour la science. C’est l’un des pêcheurs qui m’avait raconté cette histoire exceptionnelle.

 

Le requin grande gueule est en effet méconnu. Il semble qu’il passe son temps à près de 1 000 mètres de profondeur avant de remonter vers la surface pour se nourrir de planctons, méduses et autres petits poissons. Tout comme le requin-baleine et le requin pèlerin, il filtre son alimentation. Il doit son nom à sa gueule immense (jusqu’à 1m30 de large), qui est agrémentée de toutes petites dents.

 

Plusieurs symboles entourent cette prise très rare à Donsol. Tout d’abord, il est indéniable que l’on ne connait que très peu les profondeurs de l’océan et les animaux mystérieux qui les peuplent. Mais c’est aussi la preuve des dégâts causés par les filets dérivants sur toute la faune marine sans distinction. Les requins-baleines en sont trop souvent les victimes. Sur une note plus positive, la richesse sous-marine de Donsol ne fait plus aucun doute. Cette région possède une biodiversité incroyable qui doit être conservée, un trésor à protéger précieusement au plus vite. Les requins-baleines ne se sont pas trompés en utilisant Donsol comme un point important de leur migration annuelle.

 

Il est grand temps d’aller raconter cette histoire aux enfants des écoles de Donsol et de la province de Sorsogon. Ils ne savent encore que très peu de choses sur cette dimension marine qui les entoure et qui reste un endroit mystérieux à leurs yeux. On ne protège souvent que ce que l’on connait !

 

Un petit tour à la rencontre du requin grande gueule :

 


 

Cherbourg, France, August 2010

 

Oceans, between hope and disappearance

 

Today I am meeting a flock of gulls.  They are going to show me the strange architecture of the Cherbourg Liner terminal in Normandy in Northwestern France. 

 

Large ships, like the Queen Mary 2, still come from time to time to relive the amazing past of this history filled building.  Even the Titanic stopped in before sinking in the middle of the Atlantic. 

 

I leave my friends outside after checking out several scientific submarines, each stranger than the previous because we are here at La Cité de la Mer (city of the sea), a great place for sea lovers.  It is the film “Oceans” that interests me, and one of the key scenes of this documentary was even filmed here. 

 

Everyone seems to be fascinated, especially the kids, and they barely notice me.  I take my time watching videos and following on the giant map the 54 sites where this monumental film was shot. 

 

My friend, Francois Sarano, a member of our panel of experts and one of the first to believe in Eco-Sys Action, made a large contribution to this film.  It is he who is alone in front of and swims with a Great white shark.  What an awe inspiring scene that really demonstrates how we should have greater tolerance of sharks!  Admirable and and moving when Francois swims with this sea “monster.”  You can feel his passion for the sea and this makes him one of the best ambassadors for sharks. 

 

More strong emotions seeing this life sized reproduction of a Steller's sea cow.  Not very well known this animal, is it?  And for a reason, since it was massacred in the 18th century for its flesh, fat and skin.  This giant cousin of the dugong lived in the Arctic, close to the Bering Strait, but was rapidly hunted to extinction.  And this Caribbean monk seal? Gone!  And this sea turtle?  Protect it as quickly as possible!   

 

As I sit on this Steller's sea cow, so symbolic, I remember the message from “Oceans”: “the Earth does not belong to us, it is to share.  Anything is possible.”

 

See the Oceans trailer at:

 


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